Fermer
pour faire une recherche, entrer au moins un mot
haut de page

"Plutôt que de se demander 'dans quelle université je voudrais étudier', il vaut mieux se demander 'qu'est-ce que j'ai envie de faire plus tard.'"

En direct de l’université : Laden à l’Université polytechnique de Turin

Laden Büyükuzun, diplômée de Sainte Pulchérie en 2019, est étudiante en deuxième année à la faculté d'architecture de l'Université polytechnique de Turin (Politecnico Di Torino). Laden, qui avait à l'époque envie de faire des études de gastronomie, nous a parlé de ses années de lycée, de son choix d'université et de département.

Laden Büyükuzun, diplômée de Sainte Pulchérie en 2019, est étudiante en deuxième année à la faculté d'architecture de l'Université polytechnique de Turin (Politecnico Di Torino). Laden, qui avait à l'époque envie de faire des études de gastronomie, nous a parlé de ses années de lycée, de son choix d'université et de département.

Qu’est-ce qui t’a menée vers les études en Italie ?

Au lycée, j’avais beaucoup de centres d’intérêts. D’un côté, je faisais du théâtre, de l’autre je m’intéressais aux cours de sciences. J’ai pu avoir de l’expérience dans des domaines très différents. J’ai eu des difficultés à prendre une décision car j’avais des idées différentes sur les universités et les facultés. Au début de 12ème, j’ai décidé de venir en Italie. C’est important de se décider à l’avance car l’admission à la Polytechnique de Turin se fait par examen et il faut s’y préparer. Il faut également continuer à se préparer durant été et passer l’examen en septembre.

Comment se passe l’examen d’entrée à l’université ? 

Ce département enseigne en anglais. L’examen était en anglais aussi. Les épreuves portent sur l’histoire de l’art, l’histoire de l’architecture, les mathématiques, la physique et la logique. Ce qui est le plus difficile, c’est l’histoire de l’art et l’histoire de l’architecture. Il y a beaucoup de candidats et très peu d’admis. C’est pourquoi, j’avais commencé à réviser dès l’hiver. Ils demandent aussi IELTS mais un score plutôt bas. Le plus important, c’est l’examen d’admission. Il y a plusieurs années, il y avait un examen commun. Maintenant, chaque université organise son propre examen. En fonction du choix de l’université, l’examen peut être plus ou moins facile.

Et pourquoi as-tu choisi l’Italie et en particulier la Polytechnique de Turin ?

J’ai aussi pensé à étudier en France. Mais pour cela il fallait préparer un portfolio. En plus, je n’avais plus trop envie d’aller en France. Après avoir fait des recherches, je me suis rendu compte que j’allais pouvoir étudier dans une université publique et dans l’une des meilleures universités du monde. Mon cousin travaille à Milan et s’occupe du recrutement. Il m’a dit qu’être diplômé de Polytechnique est un grand avantage en Italie et en Europe pour les débouchés, que j’allais être diplômée en étant certaine d’avoir un emploi. En fin de compte, ce sont des études d’architecture en Italie. De plus, les italiens sont très chaleureux. C’est facile de rencontrer de nouvelles personnes, de se faire des amis. En plus, c’est une ville étudiante.

Pourquoi as-tu choisi l’architecture ?

J’avais envie de faire quelque chose en rapport avec les arts. Tous les domaines artistiques m’intéressent. J’ai pensé que j’allais pouvoir recevoir un enseignement technique dans cette université puis m’orienter vers un autre domaine artistique en master. L’architecture offre beaucoup d’horizons.

Comment s’est passée ta première année à l’université ?

La première année, je n’ai pas souffert de solitude. En 12ème, pendant les cours d’expatriation, nous nous y étions préparés sous tous les aspects. Pendant les premiers mois, ma famille m’a beaucoup manquée, ce qui était difficile. Quand les cours ont commencé, tout allait bien. Pendant le premier semestre, je n’ai pas eu de difficulté académique. C’est au 2ème semestre que j’ai compris que j’étudiais l’architecture. Il faut faire des projets tout le temps. Il faut faire un bon planning. C’est difficile mais plaisant aussi.

Comment les cours se sont-ils passés pendant la pandémie ?

J’étais en Turquie au mois de février, donc je n’ai pas vécu cette période chaotique. Quand les cours en ligne ont commencé, ce n’était pas du tout des cours à la légère, il n’y a eu aucun retard. J’étais tout le temps en train d’essayer de finir mes projets.

Quels sont tes plans pour le futur ?

Ici l’université dure trois ans, mais je ne veux pas arrêter mes études. Ensuite, je voudrais candidater au master et j’ai envie de me développer encore. Je souhaite candidater à une bourse de master dans une université privée, c’est pourquoi mon CV doit être bien rempli.

Quel est ton message aux élèves de Sainte Pulchérie ?

Selon moi, il faut saisir toutes les opportunités. Moi, je participais à toutes les activités et heureusement que j’étais très active. Cela est très important à Sainte Pulchérie. Plutôt que de se demander « dans quelle université je voudrais étudier », il vaut mieux se demander « qu’est-ce que j’ai envie de faire plus tard ». Par exemple, à un moment, je pensais faire des études de gastronomie. Même si on peut être confus, il y a beaucoup de personnes à Sainte Pulchérie qui sont prêts aider. Ils peuvent en parler autour d’eux, avec tout le monde. Tout le monde essaye d’aider les élèves à Sainte Pulchérie.

 

X