Au mois de mars, le sujet du café philosophique du Lycée Sainte Pulchérie était "Le sacrifice est-il adapté à la nature de l’homme ?".

Lors de l’activité « café philosophique » du mois de mars, Idil Cihangir, Selin Acar, Buse Tosun, Ege Inanıcı, Cansu Seden, Alp Çıtlak de 11A, Gülbin Serin, Beyza Taşdelen, Enes Baylar de 11B, Müge Fırsat de 11C, Candan Canbulat, Kerem Koçhan de 11D, Lara Telli , Başak Kaptan, Ege Dağbaşı de 12B et Ege Erkan de 12C qui ont choisi le sujet « Le sacrifice est-il adapté à la nature de l’homme » ont discuté du sujet sous des angles différents.

« Pourquoi l’homme fait-il des sacrifices ? Qu’est-ce que le sacrifice vis à vis des enfants, qu’est-ce que le sacrifice dans le mariage ? Quelle est la relation entre le sacrifice et l’égoïsme ? Le sens du sacrifice est-il inné ou est-il provoqué par les valeurs égoïstes ? Y a-t-il besoin de sacrifice là où il y a égalité ? Est-ce que c’est notre environnement qui nous oriente vers le sacrifice ? A t-on le droit d’être égoïste nous mêmes ? Avec ces questions, encore une activité s’est terminée avec des questions plein la tête.

Le 6ème café philosophique aura lieu le mercredi 30 avril 2014.

Commentaires des participants au café philosophique :

“Le sacrifice est adapté à la nature de l’homme. Les hommes sacrifient beaucoup de choses tout au long de leur vie. La relation d’une mère à son enfant, les relations dans le mariage et les amitiés reposent sur le sacrifice. Les hommes vont à la guerre pour défendre leur pays. Quant à l’égoïsme, c’est quelque chose que l’on fait que pour notre propre bénéfice. L’essence du sacrifice repose sur l’amour. Les valeurs de la société dans laquelle nous vivons nous amène à faire des sacrifices.” (Selin)

“Le sacrifice n’est pas adapté à la nature de l’homme ; parce qu’en fait le sacrifice n’est qu’une housse dont on habille le concept d’égoïsme.” (Ege Erkan)

“Le sacrifice et l’égoïsme ne sont pas des concepts différents l’un de l’autre. A la base de chaque sacrifice, il y a de l’égoïsme. » (Müge)

“Le sacrifice n’est pas adapté à la nature de l’homme. Le sacrifice, est quelque chose qui apparait sous l’influence de la société. Alors qu’on peut rencontrer de tels sentiments et comportements dans une société égalitaire, on ne les rencontre pas dans les sociétés libérales qui fonctionnent avec la logique du ’chacun pour soi’. Un contexte de guerre, l’éducation donnée par nos familles, le modèle de société dans lequel nous nous trouvons nous poussent à ce genre de comportements. » (Ege İnanıcı)

“Non, le sacrifice n’est pas adapté à la nature de l’homme. L’environnement et les conditions dans lesquelles se trouvent les hommes influencent le sacrifice, car si le sentiment du sacrifice était inné, les petits enfants ne traverseraient pas ces périodes d’égoïsme. On peut également voir que même dans d’autres structures sociales, le sacrifice n’est pas dans la nature de l’homme.” (Gülbin)