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La Paix n’oublie pas de fêter les femmes

Avec un petit jour de décalage, les résidentes de La Paix étaient à l’honneur ce samedi 9 mars à l’occasion de la journée internationale de la femme.

Aysenur, Tugba, Oya, Didem et Cansu se sont rendues à l’hôpital sur leur temps de weekend afin d’animer un après-midi dédié aux femmes et à leur bien être.

Conscientes qu’il est bien difficile de s’occuper de soi dans un établissement de santé, les jeunes filles de Sainte Pulchérie ont organisé avec la complicité de leurs accompagnateurs et de Madame Suzan, chargée de communication à l’hôpital, un institut de beauté ad hoc dans la salle de sport.

Laquelle de ces femmes allait la première se laisser tenter par un petit maquillage ? Qui allait, une fois préparée, donner envie aux autres femmes de se laisser aller aux mains des jeunes filles de Sainte Pulchérie ? Progressivement, les résidentes se sont prêtées au jeu de l’animation. Lotion tonifiante, crème hydratante, poudre, un peu de couleur aux yeux et léger rouge à lèvres ont suffi à embellir ces femmes. Le matin, elles avaient déjà pu bénéficier d’une manucure organisée par l’hôpital.

C’est sur un fond musical de Mozart que toutes se sont ainsi retrouvées. Par la suite, Monsieur James, résident de La Paix et musicien, a eu plaisir à jouer pour ces dames quelques morceaux de piano. Ce fut ensuite au tour d’Oya de révéler ses talents de pianiste.

Pendant ce temps là, le maquillage se poursuivait et les autres, tout en écoutant Oya, discutaient avec les élèves, les infirmières et les sœurs de l’hôpital autour d’une salade de fruits frais préparée devant elles.

Au moment de regagner leur chambre, chacune de ces femmes est repartie avec une rose rouge offerte par l’école.

Certaines pensionnaires n’ont pas pu se déplacer. Mais ce n’est pas pour autant qu’elles ont été oubliées. Nos bénévoles se sont également rendues dans le service fermé des femmes porter une rose et partager la salade de fruits.

A la fin de la journée, toutes les femmes étaient encore plus belles : les femmes de La Paix mais aussi les cinq jeunes filles de Sainte Pulchérie, encore plus ravissantes qu’elles ne l’étaient en arrivant, embellies par leur seul engagement.

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