10 Kasım La cérémonie du 10 novembre a été marquée par les émotions de respect, d’affection et de fidélité au souvenir et aux principes d’Atatürk.

Après une minute du silence en mémoire d’Atatürk et de ses compagnons d’arme, nous avons chanté l’hymne national avec enthousiasme. Puis, les élèves de 11ème ont déposé une gerbe de fleurs au pied du buste d’Atatürk.

Notre directeur M Alexandre Abellan a prononcé son discours en insistant sur la personnalité de Mustafa Kemal :

« Cet homme émerge peu à peu, de la brume de Çanakkale, dans la fumée des canons et des batailles. Sa silhouette, que vous reconnaîtriez aujourd’hui entre mille se détache progressivement entre 1913 et 1923, elle se distingue nettement par sa droiture au delà des divisions et du chaos qui l’entoure. Elle reste debout dans le grand fracas et les effondrements des empires. Il faut beaucoup de fermeté, de courage et de clairvoyance pour saisir qu’à ce moment précis de l’Histoire le peuple turc attend un signe pour se relever. Mustafa Kemal se trouvait là, prêt justement pour accomplir les grandes choses pour lesquelles on avait besoin de lui, prêt à servir ce peuple qui se rangeait derrière lui. »

La directrice adjointe turque Mme Minâ Akcen a parlé du progrès et de la construction de l’avenir sur le chemin éclairé par Atatürk :

« Notre idéal, c’est de vivre dans un esprit universaliste grâce aux révolutions de Mustafa Kemal, nous identifier aux notions de liberté et d’indépendance, vivre comme une nation capable d’auto-détermination, capable de prendre ses propres décisions et de suivre ses propres objectifs (…). »

Le spectacle préparé par les élèves s’inspirait des vers suivants :

« J’ai rêvé de Mustafa Kemal. Il disait encore… Encor’ et encore vers le progrès… Il nous parlait par-delà les siècles, depuis l’éternité, jusqu’à l’éternité. »

En mémoire d’Atatürk, le groupe de musique du lycée a interprété la chanson « Fikrimin ince gülü » accompagné au piano.

Duru, élève de 9ème a prononcé un discours touchant sur les derniers moments d’Atatürk.

La jeunesse saura prendre soin de la République qui lui est confiée.

La cérémonie s’est achevée alors que tous les élèves disaient d’une même voix « Comment cette patrie pourrait-elle être détruite, alors que nous en sommes les garants. Nos marchons dans ton sillon, notre Ata. »