Diplômée en 2017, Birgül Gündoğdu, est étudiante en 3ème année à l'Université de Boğaziçi, au Département de sociologie. Elle étudie et travaille en même temps. Elle est le brand manager Yves Rocher du campus de l'université. De plus, Birgül, qui a pris sa retraite du conseil d'administration de la radio de l'université, fait toujours des émissions à la radio.
Comment s’est déroulée ton orientation universitaire au lycée ?
J’étais complètement confuse. Mais ma chance était la suivante : quand tu étudies à Sainte Pulchérie, tu as tellement de choix devant toi. J’ai toujours fixé Boğaziçi comme objectif. Il y avait deux sections. L’une est la science politique et l’autre la sociologie. Il y avait d’autres facteurs qui ont motivé ce choix. Quand nous étions au lycée, il y avait Café Philo. J’en étais la présidente. Mme Nimet m’a beaucoup aidée. Il y a beaucoup de choses que j’ai appris grâce à cette activité et que j’utilise dans le domaine universitaire, là où je travaille, ou encore dans les programmes radio que je réalise.
Comment s’est passée ta première année à la fac ?
Cela me semblait étrange de m’immerger dans l’anglais. Il n’y avait personne que je connaisse depuis le lycée. Ma plus grande peur, je suppose, était d’être seule. Mais j’ai eu des avantages très différents. Je suis entrée au Club radio en année préparatoire. Entrer dans un club est important, notamment en termes d’environnement social. Si vous trouvez quelque chose qui vous intéresse, ne le manquez surtout pas.
Comment les cours ont-ils évolué pendant la pandémie ?
C’est un sentiment formidable d’être à l’école. Tous les étudiants de Boğaziçi sont d’accord sur ce point. La fac fonctionne en ligne en ce moment ; mais je pense que l’union physique était importante. Normalement, je devais aller en Erasmus pendant cette période, au Pays-Bas, à Utrecht. Mais ensuite l’école a été annulée. J’ai postulé à nouveau, maintenant c’est le Danemark. L’équilibre a changé.
Quels sont tes projets pour le futur ?
Je suis à l’université en 3ème année; mais je me sens comme au lycée. Un temps de transition entre les deux. Je rêve de faire un master à l’étranger dans une matière qui touche à la sociologie. Notre communication avec l’entreprise pour laquelle je travaille est également très bonne. Ça fait du bien de travailler avec un lieu qui s’est fait un nom prestigieux depuis 22 ans. Mon objectif était d’avoir toujours plusieurs possibilités en tête pour pouvoir en choisir une plus tard, pour ne pas être exposée à un seul choix. Je suppose que je déciderai plus tard lequel choisir.
Quel message voudrais-tu faire passer aux élèves de notre lycée ?
J’ai terminé le lycée en étant major de ma promotion. En général, j’avais très peur de faire des erreurs et de m’égarer, et j’y ai beaucoup réfléchi. Vous devez vous inquiéter ; mais mon conseil serait le suivant : vous ne devriez pas avoir peur de vous égarer, de vous perdre, de faire des erreurs, de quelque façon que ce soit. Il y a un dicton qui dit qu’il faut un printemps pour se perdre et se retrouver. Je suppose que c’est vraiment le cas. Parfois il faut vraiment se perdre, il faut faire des erreurs, il faut emprunter d’autres chemins. Parce que c’est la vie, et vous pouvez rencontrer beaucoup plus de belles choses que vous ne le pensiez. Vos craintes ne sont donc pas fondées.