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13ème symposium de littérature et le 7ème concours d’écriture d’article

Cette année, le symposium de culture et de littérature a rassemblé les amoureux de la musique et de la littérature. La soirée fut l’occasion de remettre les prix de notre traditionnel concours d’écriture d’articles. A cette occasion, les élèves ont travaillé sur "L’homme et la condition humain dans les œuvres de Haldun Taner".

Artistes, professeurs de la littérature et élèves étaient dans la salle pour approfondir leurs connaissances sur la musique et la littérature.

Mme Ayşe Semiha Baban, l’épouse de Yaşar Kemal, Işık Öğütçü et Ömer Murat Yalçın, éditeur à Yapı Kredi Yayıncılık étaient présents pour la cérémonie de remise des prix. Bora Gökbakan, élève du Lycée Saint Benoit a été récompensé par le premier prix.

M. Alexandre Abellan, Directeur du lycée s’est exprimé ainsi :
« Musique et littérature, ces deux mots mis ensemble suscitent immédiatement de nouvelles associations – poésie, chant, rythme, voix, musicalité, mélodie, harmonie, timbre, chanson (…) Si d’aucuns voient, dans certaines œuvres vocales, une conjonction parfaite des deux arts, le compositeur Claude Debussy évoque une « musique [qui] commence là où la parole est impuissante à exprimer ». Il déclare (non sans provocation) : « Le rapport du vers et de la musique ? Je n’y ai pas pensé. » Semblant ainsi opposer définitivement les deux langages, musique et parole. Comment, dès lors, penser la relation unissant les deux arts, les deux formes d’expressions, verbales et musicales ? C’est à cette question que vous allez répondre aujourd’hui. »

Mme Minâ Akcen, Directrice adjointe turque a continué ainsi :
« La littérature et la musique ; l’unité et l’harmonie parfaite… Les mélodies provenant du saz d’Aşık Veysel et le cœur brûlant de ces mélodies, les vers cassés de Karacaoğlan du cœur de Çukurova et nos cœurs qui se réjouissent avec la tolérance de Yunus Emre ne racontent-ils pas l’inséparable de deux branche d’art ? »

Zeynep Altıok Akatlı :
« J’étais une enfant très chanceuse. J’ai eu l’occasion d’écouter les grands écrivains de première main et de vivre à leur temps. Je suis la fille de Füsun Akatlı ; critique, philosophe écrivaine de pièces et du poète Metin Altıok. Dans mon livre « Yıldız İzi », j’ai parlé des gens qui ont éclairé ma vie, un par un… »

Mario Levi :
« Depuis quand la musique, la poésie, la littérature vont-ils ensemble ? Nos ancêtres avaient peur dans la nuit, ils se sont réfugiés dans l’un et l’autre et quelques-uns ont raconté ce qu’ils ont vécu. En faisant cela, le sentiment est donné par la voix. C’est ainsi que la musique a commencé. »

Quant à Evin İlyasoğlu, elle a débuté son discours depuis les premiers temps de la musique et de la poésie. Elle a dit qu’il y a peu d’informations sur la Grèce antique. Elle a fait écouter un exemple sonorisé d’une tablette dénouée dans les années 70 en Suède. Elle a examiné les noms importants de la littérature turque de l’histoire jusqu’à nos jours ainsi que les propriétés dans leurs œuvres.

Mme Demet Taner, l’épouse de Haldun Taner s’est adressée aux jeunes et a dit qu’elle a lu très attentivement les articles qui ont participé au concours et qu’elle les a beaucoup apprécié. Elle les a remercié en rappelant que la jeunesse a comme rôle de transmettre la culture.

En commémorant Haldun Taner, Gülriz Sururi a dit qu’elle a beaucoup appris de lui. Elle est montée sur scène, et malgré son bras cassé, elle a interprété avec enthousiasme la partie ’’O Bir Küçük Hanfendi’’, la scène inoubliable de Keşanlı Ali Destanı de Haldun Taner.

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